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Sur les montagnes et landes sauvages du Pays Basque, survit encore en totale liberté un petit cheval primitif appelé « pottok » (prononcer pottiok) sur les versants nord (français) et « pottoka » sur les versants sud (espagnols), ressemblant aux Tarpans préhistoriques des peintures rupestres du magdalénien des grottes de Lascaux ou Combarelles, peints il y a 10.000 ans.
Fin, anguleux, de robe brune ou noire et de petite taille - moins de un mètre trente au garrot - en raison de la pauvreté de son alimentation et de l'acidité du sol, ce TYPE ORIGINEL est en voie de disparition à cause de très nombreux croisements, pratiqués notamment avec des chevaux de trait, dont les poulains plus lourds sont malheureusement vendus à la boucherie, avec des poneys Shetland, des Pinto ou avec des PS Arabes et des Poneys Welsh.
C'est pourquoi en 1993, une démarche conservatoire est entreprise sur la Réserve privée de Bidarray qui entoure « La Maison du Pottok » et un premier troupeau, correspondant à la robe et à la morphologie des poneys primitifs décrits le plus souvent autrefois, est constitué à partir d'une vingtaine de juments et de quatre étalons issus de tous les massifs environnants, pour éviter la consanguinité.
C'est à partir de ce « Troupeau Conservatoire» unique en France que de jeunes reproducteurs sont replacés gratuitement dans leur milieu naturel, donnés par l'association à tous ceux qui participent aux efforts de conservation et de protection entrepris. A ce jour, plus de 30 chevaux ont été replacés gratuitement, directement issus de la Réserve Génétique de LA MAISON DU POTTOK.
Des échanges d'étalons sont effectués avec les Départements de Biscaye et de Guipuzcoa en Pays Basque Sud (Espagne), dont les critères de sélection sont identiques.
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